Bien choisir ses aménagements cyclables Abonnés
En premier lieu, le volume de trafic : la cohabitation est envisageable lorsque le trafic est inférieur à 4 000 véhicules/jour. Sinon, il convient de réaliser des aménagements séparés (et de les rendre attractifs pour les cyclistes) ou de réduire le trafic (notamment dans les rues étroites où les aménagements sont impossibles). En deuxième lieu, la collectivité doit tenir compte des vitesses mesurées. Dernier paramètre, le trafic cycliste : au-delà de 750 vélos par jour sur une voie, il convient de réaliser un aménagement séparatif afin de canaliser ce flux à l’écart du reste de la circulation. Le Cerema produit un tableau qui permet de déterminer le type d’aménagement en fonction du trafic et de la vitesse. Cependant, son interprétation pourra varier au gré des caractéristiques locales, par exemple dans le cas d’une rue en pente où existe un différentiel de vitesse important entre les cyclistes et les usagers motorisés.
Enfin, le Cerema rappelle qu’une zone 30 ne constitue pas un aménagement cyclable. Selon le volume et la vitesse du trafic qui la traverse, elle peut être plus ou moins sûre ou pratique à emprunter pour les cyclistes. Ainsi, des niveaux de trafic inférieurs à 1 000 véhicules/jour sont favorables aux déplacements à vélo. En revanche, à 12 000 véhicules/jour, la congestion du trafic entrave la progression des cyclistes.
Jean-Philippe ARROUET le 24 septembre 2020 - n°1155 de La Lettre de l'Environnement Local
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