Développer les abeilles en bordure des voies Abonnés
Les gestionnaires de voiries doivent favoriser le retour d’espèces végétales locales, en privilégiant les conditions propices aux dicotylédones, de fleurissement annuel (bleuet, chicorée sauvages, coquelicot, renoncule bulbeuse, pissenlit, marguerite, primevère officinale, fenouil…), au détriment des graminées persistantes.
La zone sera aménagée entre trois et sept mètres à l’écart de la chaussée (selon le trafic), l’idéal étant de privilégier une communication avec d’autres espaces naturels à proximité, reconstituant une trame verte sur le modèle d’un pas japonais.
L’étude fournit une liste des espèces de fleurs adaptées et met en garde contre les mélanges pour prairies que proposent les grainetiers : ils contiennent des graminées et des espèces non indigènes. Toutefois, en présence de graminées, le fauchage favorise les dicotylédones (qui apprécient les sols pauvres en azote), à condition de retirer les résidus (pour éviter le mulching). Attention à ne pas faucher tout le périmètre à la fois ni à multiplier les fauches : une tardive et rase (10 centimètres) et une autre au début du printemps suffisent.
Les sols (de préférence sableux, argileux ou limoneux) devront être laissés à nu à certains endroits afin de favoriser la nidification des abeilles sauvages. Des enrochements, talus ou bois morts peuvent également assurer cette fonction.
Jean-Philippe ARROUET le 22 mars 2018 - n°1101 de La Lettre de l'Environnement Local des communes et des intercommunalités
- Conserver mes publications au format pdf help_outline
- Recevoir par mail deux articles avant le bouclage de la publication.help_outline
- Créer mes archives et gérer mon fonds documentairehelp_outline
- Bénéficier du service de renseignements juridiqueshelp_outline
- Bénéficier du service InegralTexthelp_outline
- Gérer mon compte abonnéhelp_outline