Lutter contre la propagation de la renouée asiatique Abonnés
Pour la phase d’épuisement, les collectivités ont le choix entre plusieurs méthodes : des fauches répétées, de l’écopâturage ou du bâchage. La fauche peut être réalisée au moyen d’une épareuse ou d’une faucheuse à fléau à condition que les tiges ne mesurent pas plus d’un mètre de haut (pour éviter de les coucher). La coupe doit intervenir 5 semaines après la pousse de la plante, au dessus du premier nœud pour ne pas fragmenter les rhizomes. Elle sera répétée toutes les 5 semaines pendant la période de végétation. Ce protocole doit être observé pendant au moins 3 ans. Les résidus pourront être valorisés par compostage ou méthanisation.
L’écopâturage, avec des chèvres ou des moutons, peut intervenir après une première fauche. Deux animaux sont nécessaires, qui seront installés sur un terrain clôturé et changés de parcelle régulièrement.
Pour le bâchage, les collectivités peuvent utiliser des bâches d’ensilage agricole noires (130 à 150 euros pour 400 m2), après avoir fauché puis nettoyé le terrain. Elles seront posées en deux couches avec un débordement d’un mètre autour du massif. Le Spigest conseille de les piétiner régulièrement pour entraver la repousse et de les maintenir en place, au moyen de crochets, durant au moins 3 ans.
« Guide pratique pour une gestion raisonnée des renouées asiatiques », téléchargeable sur https://spigestinvasives.com.
Jean-Philippe ARROUET le 25 juillet 2019 - n°1131 de La Lettre de l'Environnement Local
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