Éditions Sorman

Le traitement des eaux pluviales à la parcelle passe par la construction de bassins de rétention enterrés, destinés à stocker les eaux de ruissellement et à contenir le débit de fuite. Les collectivités qui réalisent des aménagements de voirie et des espaces verts incluent les bassins de rétention dans leurs projets d’investissement (voir EL n° 889). Mais il leur faut également tenir compte de la maintenance des ouvrages. Souvent difficiles d’accès, les bassins de rétention sont sujets au colmatage, qui limite leur efficacité au fil du temps.
Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) vient de délivrer un avis technique sur des systèmes de rétention et d’infiltration des eaux pluviales développés par Nidaplast, une entreprise du département du Nord. L’avis technique (n° 17/11-238) concerne les gammes de solutions Nidaplast ® EP et Nidaflow ® EP, qui garantissent une bonne durabilité.
Le fonctionnement efficace des solutions de stockage, dépollution et limitation des débits développées par ce fabricant est confirmé par les retours d’expérience : depuis 25 ans, Nidaplast a posé plus d’un million de m³ de blocs et panneaux intégrés dans des ouvrages de stockage enterrés.

Des structures alvéolaires adaptées aux bassins de stockage enterrés
Les blocs et panneaux Nidaplast, à base de polypropylène extrudé, se caractérisent par leur structure alvéolaire ultra légère en nid d’abeilles. Ils peuvent se juxtaposer ou se superposer pour garnir les bassins de réten­tion. Cette technique permet de stocker un volume d’eau important, avec différentes applications pour des ouvrages de rétention et d’infiltration des eaux pluviales : bassins de stockage, structure réservoir sous chaussée, noues, puits d’infiltration, tranchées de drainage… Les gammes de produits Nidaplast et Nidaflow sont destinées aux usages de voirie et d’espaces verts. Dans la gamme Nidaflow, les drains d’évacuation sont placés entre les blocs, dont les rainures latérales facilitent la circulation horizontale et verticale et la diffusion des eaux pluviales entre les blocs et à l’intérieur des blocs. Dans la gamme Nidaplast, les drains sont placés sous les blocs non rainurés, sur une couche de graviers qui facilite la diffusion et la ventilation. Quand les drains sont pleins, l’eau monte puis redescend dans les structures alvéolaires.
Le Nidaflow est particulièrement approprié aux bassins de rétention : la pose des blocs s’effectue directement sur la géomembrane d’étanchéité, ce qui permet de réduire la profondeur du réservoir.
Contrairement aux dispositifs de la concurrence, les drains ne sont pas intégrés dans les blocs, ce qui réduit l’entretien : il n’est plus nécessaire de visiter les blocs, l’entretien se limite aux drains, aisément visitables et curables (par rinçage à l’eau).
Le montage est facilité par la maniabilité de pose des blocs ou panneaux, dont le poids varie de 30 à 50 kg/m³ : 2 semaines ont suffi pour remplir et équiper du système Nidaflow EP 300 un bassin de rétention de 865 m³ de stockage sous un espace vert de la commune de Velaux (Bouches-du-Rhône). Pour la construction du bassin de rétention situé sous un parking, la ville a retenu le système Nidaplast EP avec drains en tranchées et lit de diffusion.

www.nidaplast.com
www.cstb.fr/evaluations/atec-et-dta/rechercher-un-atec-ou-un-dta.html

Anne Lévy-Thibert

non signé le 08 décembre 2011 - n°962 de La Lettre de l'Environnement Local des communes et des intercommunalités