Le désherbage thermique Abonnés
La méthode présente cependant un inconvénient : le passage de la flamme doit être répété afin d'épuiser progressivement les plantes qui tentent de repartir (compter en moyenne neuf passages la première année, le nombre diminuant progressivement au fil des années pour atteindre la fréquence de trois passages par an). Le coût de traitement est donc supérieur à celui d'un traitement au désherbant total car il nécessite plus de main d'œuvre et de temps. Par ailleurs, on constate des difficultés pour se défaire des plantes à racines profondes (pissenlit, chiendent...) et le procédé se révèle peu efficace sur le gravier. Il est également à proscrire sur les zones à risque d’incendie sur les broussailles sèches ou sur les gazons sous peine de les abîmer.
Les avantages du désherbage thermique sont cependant nombreux, il permet de limiter voire d’arrêter le recours aux herbicides, de traiter sélectivement et durablement les plantes indésirables, de stopper net les plantes menaçant de monter en fleur. Ce procédé, qui se révèle moins fatigant pour les agents que le désherbage manuel, est à privilégier dans les zones potagères et les endroits difficiles d'accès comme les joints de pavages.
Marie Brévière le 09 juin 2016 - n°1062 de La Lettre de l'Environnement Local des communes et des intercommunalités
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