Avec la pandémie, les dispositifs d’épuration de l'air se sont développés. Le Haut Conseil de la santé publique confirme que la qualité de l'air intérieur est un élément essentiel de prévention (aération, ventilation naturelle ou mécanique). Cependant, l’utilisation des épurateurs d'air intérieur intégrant un traitement physico-chimique est déconseillée (catalyse, ozonation, charbons actifs...). En effet, leur efficacité sur les virus est difficile à vérifier. Par ailleurs, ces appareils peuvent affecter la qualité de l'air intérieur par la formation de composés potentiellement dangereux pour la santé quand la dégradation des polluants se fait mal. Leur utilisation n'est pas nécessaire si les locaux sont suffisamment aérés et ventilés. Si le renouvellement de l'air est insuffisant, l'utilisation d'unités mobiles de purification d'air munies de filtres à air à haute efficacité (HEPA) de performance minimale H13 ou H14 ou équivalent peut être envisagée en dernier recours et à titre temporaire, dans l'attente de la mise en conformité des installations de ventilation/aération, et après une étude technique menée par une personne qualifiée afin de définir les conditions de leur utilisation (QE n° 23625, M Bonne, JO Sénat du 14/10/2021).
Marie Boulet le 03 février 2022 - n°1186 de La Lettre de l'Environnement Local des communes et des intercommunalités