Refroidir grâce à la surventilation Abonnés
La surventilation est plus facile à intégrer en phase de conception d’un bâtiment neuf mais elle peut également faire partie d’un projet de rénovation. Il s’agit de dimensionner un flux de renouvellement d’air en tenant compte de l’inertie thermique du bâtiment, du climat, de la présence de protections solaires, de l’exposition et des vents dominants… Selon les cas, les débits nécessaires varient entre 2 et 6 volumes renouvelés par heure. Le projet devra également tenir compte de la sécurité (pas d’ouvertures permettant un passage si les locaux accueillent des enfants), du désenfumage (les lanterneaux pouvant servir également à la surventilation), de l’acoustique (éviter d’ouvrir à proximité d’un environnement bruyant).
Plusieurs technologies existent : surventilation mécanique simple flux (en insufflation ou en extraction), double flux (parfois renforcées par le passage dans un échangeur thermique). La surventilation peut également être naturelle en utilisant des flux d’air traversants ou monofaçades (entrée et sortie sur plusieurs niveaux d’un même côté du bâtiment) ou encore par des cheminées d’évacuation alimentées par des ouvertures sur les façades. La pose de capteurs (vent, ensoleillement, température, CO2…) permet d’automatiser les ouvertures au moment et avec l’ampleur voulus.
« Surventilation et confort d’été, guide de conception », sur www.ademe.fr
Jean-Philippe ARROUET le 19 septembre 2019 - n°1133 de La Lettre de l'Environnement Local des communes et des intercommunalités
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