Intégrer l’amélioration de la qualité de l’air dans les chantiers Abonnés
Première préconisation : choisir des produits qui émettent peu de composés organiques volatils (COV), de pesticides (traitement des bois), de fibres ou de particules (présentes dans les isolants, les revêtements ou les matériaux de couverture). En l’absence de spécifications, les produits classés « A+ » sont plus sains et leur surcoût reste faible. Le recours à une ventilation ou à un système d’aspiration pendant les travaux limite les émissions de particules. Une fois le chantier achevé, prévoir une période de ventilation du bâtiment pour en éliminer les résidus avant l’arrivée des occupants.
Deuxième préconisation : limiter les moisissures dues à l’humidité. Le maître d’œuvre devra respecter les règles de séchage des matériaux, éviter les apports d’eau accidentels (fuites, infiltrations), protéger les matériaux des intempéries et privilégier des procédés de construction à sec. La suppression des défauts d’étanchéité et des ponts thermiques sont également nécessaires. Au besoin, une ventilation temporaire peut restaurer un air sec.
En troisième lieu, l’AQC préconise un système de renouvellement d’air performant et adapté au bâtiment. La ventilation devra filtrer correctement les fibres et les particules.
Jean-Philippe ARROUET le 25 avril 2019 - n°1125 de La Lettre de l'Environnement Local
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