Diminution du coût des énergies renouvelables Abonnés
Les collectivités intéressées par la maîtrise de l’impact environnemental du chauffage de leurs bâtiments pourront considérer le potentiel qu’offrent les réseaux de chaleur alimentés par la biomasse (51 à 96 euros/MWh), le solaire thermique sur toiture (64 à 165 euros/MWh) ou la géothermie de surface (88 à 140 euros/MWh), même si ces coûts (avant toute subvention) demeurent supérieurs à ceux d’une chaudière gaz (51 à 85 euros/MWh). En revanche, deux autres sources d’énergie raccordables sont déjà compétitives : la géothermie profonde (15 à 55 euros/MWh) et la récupération de chaleur provenant des usines d’incinération des ordures ménagères (15 à 29 euros/MWh). A condition, dans ce dernier cas, de disposer déjà d’un réseau de chaleur en place, sinon les coûts excéderont ceux d’une chaudière gaz en pied d’immeuble.
Jean-Philippe ARROUET le 27 février 2020 - n°1143 de La Lettre de l'Environnement Local des communes et des intercommunalités
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