20 % de collisions et 60 % de décès en moins en un an, tel est le bilan dressé lors de la douzième journée nationale de la sécurité routière aux passages à niveau, organisée le 6 juin dernier. Cependant, 155 passages restent inscrits dans un programme de sécurisation. Les supprimer s’avère onéreux (de 3 à 20 millions d’euros selon la configuration) et une quinzaine seulement est traitée chaque année. C’est pourquoi, la députée des Pyrénées-Orientales, Laurence Gayte, dans son rapport remis en avril au Premier ministre, recommande de renforcer la sécurité des ouvrages existants. Cette démarche implique de passer d’une approche ferroviaire à une approche routière. Autrement dit, de ne plus s’en remettre uniquement à l’État et à SNCF Réseaux mais d’inciter les collectivités locales à prendre des initiatives en tant que gestionnaires de la voirie...
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Jean-Philippe ARROUET le 27 juin 2019 - n°1129 de La Lettre de l'Environnement Local