La combustion à l’air libre des déchets verts dégage des composés cancérigènes comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les dioxines ou les furanes. Brûler dans son jardin un tas de 50 kg de végétaux émet autant de particules fines qu’une voiture à essence qui parcourrait 14 000 km. C’est pourquoi, le code de l’environnement en interdit le brûlage (article L. 541-21-1). Ces dispositions ont été précisées dans une circulaire ministérielle du 18/11/2011 et figurent dans les règlements sanitaires départementaux pris par les préfets. Les maires conservent la possibilité d’adapter cette interdiction aux réalités locales par voie d’arrêté municipal. C’est le cas à Vence (19 242 habitants, Alpes-Maritimes) où la commune a privilégié la lutte contre les incendies : pour aider les habitants à se conformer à l’obligation de...
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Jean-Philippe ARROUET le 03 mars 2022 - n°1188 de La Lettre de l'Environnement Local